Nombre Parcourir:212 auteur:Botaniex publier Temps: 2024-08-13 origine:Propulsé
Introduction
La dihydromyricétine (DMY ou DHM) est un extrait dérivé d'une plante grimpante ligneuse sauvage appartenant au genre Ampelopsis de la famille des Vitaceae. Les principaux composants actifs de cet extrait sont des flavonoïdes, connus pour leurs nombreux effets bénéfiques, notamment leur capacité à piéger les radicaux libres, leurs propriétés antioxydantes, antithrombotiques, antitumorales et anti-inflammatoires. La dihydromyricétine est un type unique de flavonoïde qui, en plus des caractéristiques générales des flavonoïdes, possède la capacité de soulager l'intoxication alcoolique, de prévenir les maladies hépatiques alcooliques et la stéatose hépatique, d'inhiber la détérioration des cellules hépatiques et de réduire l'incidence du cancer du foie. Elle est très appréciée pour ses propriétés hépatoprotectrices et son efficacité à atténuer les dommages liés à l'alcool.
La dihydromyricétine, également connue sous le nom d'ampélopsine, d'ampélopsine A, de myricétine et de flavonoïde d'Ampelopsis, est l'un des principaux ingrédients actifs du thé de vigne et est reconnue pour ses multiples fonctions biologiques.
1. Antioxydant et anti-radicalaire: L'extrait de thé de vigne, qui contient de la dihydromyricétine, peut réduire efficacement les niveaux de peroxydation lipidique chez la souris, prévenant les dommages oxydatifs induits par les radicaux libres et améliorant considérablement la capacité antioxydante du corps.
2. Effets antimicrobiens: L'extrait présente de puissants effets inhibiteurs sur Staphylococcus aureus et Bacillus subtilis, ainsi que divers degrés d'inhibition sur Aspergillus flavus, Aspergillus niger, Penicillium et Streptomyces. La dihydromyricétine présente spécifiquement des effets inhibiteurs sur Staphylococcus aureus, Staphylococcus aureus résistant aux médicaments et Pseudomonas aeruginosa.
3. Protection du foie: La dihydromyricétine inhibe de manière significative l'élévation des taux sériques d'alanine aminotransférase (ALT) et d'aspartate aminotransférase (AST), et réduit également la bilirubine totale dans le sérum, démontrant ainsi un effet marqué sur la diminution des taux d'enzymes et la réduction de la jaunisse. De plus, l'extrait de thé de vigne peut inhiber la formation de fibrose hépatique chez le rat.
4. Régulation des lipides et de la glycémie: La dihydromyricétine abaisse le taux de lipides sanguins chez la souris, améliore la capacité antioxydante et réduit les dommages aux cellules hépatiques causés par une teneur élevée en graisses. Elle a également un effet hypoglycémiant notable sur les souris hyperglycémiques.
5. Effets anti-inflammatoires et analgésiques: L'extrait peut inhiber de manière significative le gonflement des oreilles chez les souris induit par le xylène et supprimer la réponse de contorsion induite par l'acide acétique chez les souris.
6. Effets antitumoraux: L'extrait de thé de vigne a un effet inhibiteur significatif sur la prolifération de certaines cellules cancéreuses.
Des recherches menées par Shen et al. à l'Université de Californie à Los Angeles ont identifié la dihydromyricétine comme un candidat thérapeutique prometteur pour les troubles liés à la consommation d'alcool (TCA). Les TCA impliquent une consommation répétée d'alcool qui entraîne une tolérance, des symptômes de sevrage et une dépendance physique et psychologique. Actuellement, il n'existe aucun traitement efficace contre les TCA sans effets secondaires importants.
· Il a été démontré que la dihydromyricétine neutralise l’intoxication alcoolique aiguë et atténue les symptômes de sevrage chez les rats, notamment la tolérance, l’anxiété accrue et la sensibilité aux crises.
· La dihydromyricétine a réduit de manière significative la consommation d’alcool dans un modèle de consommation volontaire intermittente d’alcool chez le rat.
· Les récepteurs GABAA (GABAAR) sont des cibles majeures des effets aigus et chroniques de l'alcool sur le cerveau. Au niveau cellulaire, la dihydromyricétine a antagonisé les effets de la potentialisation aiguë des GABAAR induite par l'alcool et a empêché la plasticité des GABAAR induite par l'exposition à l'alcool/le sevrage.
· Les effets anti-alcooliques de la dihydromyricétine sur le comportement et les neurones du système nerveux central ont été bloqués par le flumazénil, un antagoniste des benzodiazépines, suggérant que l'interaction de la dihydromyricétine avec l'alcool implique les sites des benzodiazépines sur les GABAAR.
La dihydromyricétine a démontré des propriétés pharmacologiques compatibles avec celles attendues pour soutenir le traitement efficace des TUA. Ainsi, la dihydromyricétine est un candidat thérapeutique potentiel pour traiter l'intoxication et la dépendance à l'alcool, ce qui en fait un objectif important de recherche en cours.